Étiquetage du miel : apprendre à le décrypter
La provenance
En France, l’indication de l’origine du pays dans lequel le miel a été récolté est obligatoire. Pour découvrir d’où vient le miel que vous achetez, il suffit de regarder les inscriptions qui se trouvent sur le capuchon ou le couvercle, souvent sous la date limite de consommation.
Pour les miels en mélange conditionnés sur le sol français, le nom des pays dont le miel est issu doit être indiqué. Les lettres UKR, VNM, ESP, RPC et ROU (c’est-à-dire Ukraine, Vietnam, Espagne, République Populaire de Chine et Roumanie) nous informe par exemple qu’il s’agit d’un mélange de miels importés du monde entier.
Pour les miels en mélanges conditionnés hors de France, il est en revanche possible de remplacer la mention des pays d’origine par les mentions « Mélange de miels originaires de l’UE », « Mélange de miels non originaires de l’UE » ou « Mélange de miels originaires et non originaires de l’UE ».
Le 10 avril 2024, le Parlement européen a entériné la nouvelle version de la directive 2001/110/CE du Conseil, dite directive miel. Elle garantira davantage de traçabilité, de qualité et de transparence vis-à-vis des consommateurs européens de miel.
Des avancées sont à noter au sujet de l’étiquetage des pays d’origine des miels en cas de mélange dans un pot :
– Les pays d’origine des miels contenus dans le pot seront mentionnés sur l’étiquette par ordre décroissant de poids, accompagnés du pourcentage qu’ils représentent dans le mélange, renforçant ainsi la transparence pour les consommateurs.
– Pour simplifier l’étiquetage sur les contenants de moins de 30 grammes, le nom des pays d’origine pourra se limiter à un code ISO à 2 lettres.
– Les États membres pourront activer une dérogation pour les pots où plus de 4 miels sont mélangés et n’exiger l’indication des pourcentages que pour les quatre pays les plus présents uniquement s’ils représentent plus de 50 % du mélange.
Les appellations
Un produit appelé « miel » ne doit contenir que du miel.
À l’exception du miel filtré, aucun pollen ni aucun autre constituant propre au miel ne doit être retiré, sauf si cela est inévitable lors de l’élimination de matières organiques et inorganiques étrangères.